La pratique actuelle en matière d’attribution d’organe tient compte en général de l’égalité des chances et de l’utilité médicale. Quatre critères généraux servent de principes directeurs :
1. L’urgence médicale : La vie du patient est-elle en jeu ou celui-ci risque-t-il des séquelles irrémédiables s’il n’est pas transplanté ?
2. L’utilité médicale : Dans quelle mesure la transplantation a-t-elle des chances de réussir sur un plan médical ? La compatibilité tissulaire entre organe et receveur est ici de première importance.
3. Le délai d’attente : Depuis combien de temps le patient attend-il un organe ?
4. L’égalité des chances : S’agit-il en particulier d’un patient tributaire d’un organe présentant des caractéristiques physiologiques rares ?